jeudi 15 mai 2008

Le Tango, savoir danser portenos

La tango est l un des symboles de Buenos Aires.
A la fin du 19eme siecle, dans les annes 80, des immigrants arrivent de toute l Europe, regroupes dans les quartiers pauvres, a la peripherie de la ville. C est en leur sein que nait le Tango, dans cette atmosphere d hommes seuls, de mail de vivre, de nostalgie de la vie laisses la-bas. La Tango s est d abord danse entre hommes seuls, le plus souvent dans les bordels. C est la danse de la force virile, du desir sexuel, de la nostalgie. Le Tango est "une pensee triste qui se danse". Il est ne d'un etrange melange venant de toutes parts. N a-t-il pas la puissance d un rythme africain, le Contombe, le determinisme d un flamenco et la rigueur codee des danses de salon europeennes ?
En 1913, on decouvre une voix sans precedent, celle d´un toulousain resident a Buenos Aires, Carlos Gardel.

Sources : guide du routard

Buenos aires, le labyrinthe insondable

La premiere chose a savoir sur Buenos aires, c est que cette ville s est construite autour d un emplacement strategique a l embouchure du Rio de la Plata. Port d exportation a destination de l Europe, et meme de la seule Espagne jusqu'a l independance, Buenos Aires s est enrichie grace a ses liens provilegies avec l ancien monde sur fond de productions agricoles. Les portenos, les habitants du port, sont le nom des residents de la ville. Aujoud hui, en raison d un developpement urbain chaotique, Buenos Aires tourne le dos a sa facade maritime, d eau douce et non d eau de mer.



La ville est un immense quadrillage geometrique. Pas de rues sinueuses a l image des torrents Patagoniens, mais des rues qui se coupent systematiquement en angle de droit, a l americaine. Les blocks deviennent des "quadras", et chaque deambulation en ville se transforme en chemin de croix, dans ce "labyrinthe en ligne droite" cher a Borges. Cette organisation spaciale a ete cause de nombreuses pertes de reperes : On s est egare bien des fois dans ce dedale insondable. La structure des transports en commun ne nous a pas aides non plus. Enchainer les bus et surtout le bon bus releve du prodige ! Pas de signalisation, pas d arret, pas de plan d ensemble. On a donc marche, marche, marche.